CR d'un WE sur la Cote d'Opale et en Artois
Posté : lun. 17 avr. 2017 12:28
Le second week-end d'avril marquait la fin de la 31° rencontre internationale des cerfs-volants de BERCK, manifestation qui nous avait tant séduits l'an dernier. A la même date, on commémorait le centenaire de l'offensive de VIMY où pour la première fois quatre bataillons canadiens, soit environ 80.000 soldats jusque-là incorporés dans l'armée britannique, conduisirent l'assaut sous leurs propres couleurs, permettant à la jeune nation canadienne de se faire reconnaitre sur la scène internationale. L'occasion pour nous de faire d'une pierre deux coups pour notre première sortie (en duo) de l'année.
Samedi :
Cette année, c'est l'intégra qui sera de service, la CTX reste à l'écurie. Pas de précipitation pour le départ : route connue et reconnue, rien ne commence à BERCK avant 14 H 00, nous avions largement le temps de gagner notre hébergement à MONTREUIL SUR MER et d'y déposer nos bagages. Voyage sans encombre, un peu frisquet jusqu'en milieu de matinée. A l'hôtel nous apprenons que BERCK est déjà saturé par la circulation et qu'il y a des bouchons de plusieurs kilomètres aux entrées de la ville. Seconde mauvaise nouvelle : inutile d'aller le lendemain à VIMY. Cérémonie canadienne organisée par et pour les canadiens qui avaient fait le déplacement en masse, il fallait avoir sollicité sur internet un laissez-passer délivré auprès du ministère des anciens combattants canadiens pour accéder au site. La réceptionniste tenait ce renseignement d'un couple de clients qui, s'étant vu refuser l'entrée, venait passer la WE sur la côte d'Opale.
Sachant que nous connaissions "un peu" la région, elle nous suggère une petite route tranquille pour rejoindre Berck. C'est fou le monde qui connaissait cette petite route tranquille
. Nous avons fait les 5 derniers kilomètres en remontant un ruban de voitures à l'arrêt, nous attirant au passage les invectives de certains conducteurs. Jaloux, va !
Aux entrées de BERCK, peu ou pas de présence humaine pour réguler la circulation, seuls des panneaux indiquaient la direction des parkings tandis que d'autres invitaient les visiteurs à laisser leur véhicule sur des emplacements dédiés et à terminer à pieds. Des plots de béton pour neutraliser les rues menant à la plage, des forces de l'ordre aux check-points, on était bien en Vigipirate. La fourrière tournait pour enlever toutes les voitures en stationnement gênant…..et il y en avait.
Les 2 parkings motos annoncés comme tels étaient inexistants : le premier rempli de vélos, le second de voitures. Sur place, un agent de la sécurité désignait aux motards certaines portions de trottoir pour s'y stationner,
Coté esplanade, c'était du « déjà vu » avec des stands axés cette année sur le tourisme régional et toujours ces files interminables de personnes attendant pour manger, boire ou satisfaire un besoin naturel tandis que des militaires de l'opération sentinelle circulaient parmi la foule et sur la plage.
Samedi :
Cette année, c'est l'intégra qui sera de service, la CTX reste à l'écurie. Pas de précipitation pour le départ : route connue et reconnue, rien ne commence à BERCK avant 14 H 00, nous avions largement le temps de gagner notre hébergement à MONTREUIL SUR MER et d'y déposer nos bagages. Voyage sans encombre, un peu frisquet jusqu'en milieu de matinée. A l'hôtel nous apprenons que BERCK est déjà saturé par la circulation et qu'il y a des bouchons de plusieurs kilomètres aux entrées de la ville. Seconde mauvaise nouvelle : inutile d'aller le lendemain à VIMY. Cérémonie canadienne organisée par et pour les canadiens qui avaient fait le déplacement en masse, il fallait avoir sollicité sur internet un laissez-passer délivré auprès du ministère des anciens combattants canadiens pour accéder au site. La réceptionniste tenait ce renseignement d'un couple de clients qui, s'étant vu refuser l'entrée, venait passer la WE sur la côte d'Opale.
Sachant que nous connaissions "un peu" la région, elle nous suggère une petite route tranquille pour rejoindre Berck. C'est fou le monde qui connaissait cette petite route tranquille


Aux entrées de BERCK, peu ou pas de présence humaine pour réguler la circulation, seuls des panneaux indiquaient la direction des parkings tandis que d'autres invitaient les visiteurs à laisser leur véhicule sur des emplacements dédiés et à terminer à pieds. Des plots de béton pour neutraliser les rues menant à la plage, des forces de l'ordre aux check-points, on était bien en Vigipirate. La fourrière tournait pour enlever toutes les voitures en stationnement gênant…..et il y en avait.
Les 2 parkings motos annoncés comme tels étaient inexistants : le premier rempli de vélos, le second de voitures. Sur place, un agent de la sécurité désignait aux motards certaines portions de trottoir pour s'y stationner,
Coté esplanade, c'était du « déjà vu » avec des stands axés cette année sur le tourisme régional et toujours ces files interminables de personnes attendant pour manger, boire ou satisfaire un besoin naturel tandis que des militaires de l'opération sentinelle circulaient parmi la foule et sur la plage.
Pour tout vous dire, sur la plage, la magie n'a pas été au rendez-vous : pas beaucoup de vent, peu (ou pas) beaucoup de nouveautés, pas de concours international cette année.
Parce que Berck n'a pas toujours été une station balnéaire, Flipp et Zabeth, les deux géants représentaient la tradition des pêcheurs d'antan.
Quelques teams essayaient bien de faire des démonstrations de vol de groupe, sous l'œil indiffèrent d'un public plus nombreux que l'an dernier, présent sur la plage plus pour se prélasser au soleil, manger ou picoler que pour applaudir aux efforts des participants. La plage était un bac à sable géant ou les loupiots prenaient un malin plaisir à refaire les tranchées de la Somme en miniature.