Ma NC, briseuse de grève.
Posté : lun. 16 déc. 2019 22:08
Salut à vous, en cette veille de treizième jour de grève des transports, en Ile de France du moins. Bon, ceci n'est pas un blog à caractère politique, donc il ne s'agit pas de prendre parti, mais quand même, la situation que l'on vit actuellement nous 'impacte', comme on dit dans le jargon politico-journalistique..
Donc, entre les farouchement pour qui débrayent pour ceux du privé et pour l'avenir des futures générations, les définitivement contre qui évoquent la macro-économie, les statistiques et la logique et ceux qui pensent qu'on est en droit de manifester mais que le bon sens commande de ne pas exagérer, nul besoin de prendre parti.
Par contre ce qui est sûr, c'est que je vois sur mon lieu de travail (une grande administration) pas mal de gens directement touchés par le gel des transports. Des potes grands-banlieusards qui partent de chez eux à quatre heures pour éviter les bouchons monstres, des collègues féminines ultra angoissées par les retards imprévisibles (apparemment, les nounous sont inflexibles et passent en heures sup' dès la première minute) et tous ceux qui se sentent épuisés et ont de méga-cernes sous les yeux, plus grand monde ne ressent le sacro-saint 'esprit de Noël'.
Et moi, me direz vous ? Et bien moi, grâce à la NC, je m'en bats la durite. Grâce à M. Honda et ses bons produits, je peux tirer un gros bras d'honneur aux cheminots, aux traminots, à la RATP, à la SNCF, aux syndicats et à tous ceux qui estiment qu'empêcher mes déplacements est la chose la plus normale et naturelle. Et, je dois le dire, je ne m'en prive pas, de ces bras d'honneurs. Et, je dois également le dire, j'ai de la compassion pour les malheureux automobilistes et ceux qui poireautent sous l'abribus, mais qui devraient envisager des moyens autonomes, personnels et rapides de se déplacer. Tiens, un scooter ou une moto, par exemple. Pourquoi pas, si on peut ainsi échapper aux impositions d'autrui.
Curieusement, on entend moins le discours de Anne Hidalgo, de ses adjoints, des candidats à la mairie style Burnazèle (celui du stationnement payant pour les 2 RM) et des trépanés de la Prévention Routière. Ou sont passées les 'mobilités douces', les 'villes apaisées', les 'transports festifs et citoyens' ? On n'en entend plus parler. Les effets de la pluie, du froid, des dégradations, sans doute... En tout cas, dans l'arsenal des mesures palliatives, pas un média n'évoque la moto ou le scooter, bref le 2 RM, comme moyen salvateur. C'est dire la haine qu'ils en ont.
En définitive, ce post a un seul but : adresser un vibrant 'merci' à ma bécane qui en ces jours de galère me rend au décuple les soins que je lui prodigue en temps normal, nettoyage, graisse, entretien, temps de chauffe etc. Ces petits riens qui font qu'elle démarre chaque matin et qu'elle m'emmène partout, tout le temps, sans faillir, selon mon bon vouloir et en survolant tous les casse-pieds. Au pire, cinq à dix minutes de plus sur le trajet. Merci de tout coeur, ma vieille, je te dois une fière chandelle...
Donc, entre les farouchement pour qui débrayent pour ceux du privé et pour l'avenir des futures générations, les définitivement contre qui évoquent la macro-économie, les statistiques et la logique et ceux qui pensent qu'on est en droit de manifester mais que le bon sens commande de ne pas exagérer, nul besoin de prendre parti.
Par contre ce qui est sûr, c'est que je vois sur mon lieu de travail (une grande administration) pas mal de gens directement touchés par le gel des transports. Des potes grands-banlieusards qui partent de chez eux à quatre heures pour éviter les bouchons monstres, des collègues féminines ultra angoissées par les retards imprévisibles (apparemment, les nounous sont inflexibles et passent en heures sup' dès la première minute) et tous ceux qui se sentent épuisés et ont de méga-cernes sous les yeux, plus grand monde ne ressent le sacro-saint 'esprit de Noël'.
Et moi, me direz vous ? Et bien moi, grâce à la NC, je m'en bats la durite. Grâce à M. Honda et ses bons produits, je peux tirer un gros bras d'honneur aux cheminots, aux traminots, à la RATP, à la SNCF, aux syndicats et à tous ceux qui estiment qu'empêcher mes déplacements est la chose la plus normale et naturelle. Et, je dois le dire, je ne m'en prive pas, de ces bras d'honneurs. Et, je dois également le dire, j'ai de la compassion pour les malheureux automobilistes et ceux qui poireautent sous l'abribus, mais qui devraient envisager des moyens autonomes, personnels et rapides de se déplacer. Tiens, un scooter ou une moto, par exemple. Pourquoi pas, si on peut ainsi échapper aux impositions d'autrui.
Curieusement, on entend moins le discours de Anne Hidalgo, de ses adjoints, des candidats à la mairie style Burnazèle (celui du stationnement payant pour les 2 RM) et des trépanés de la Prévention Routière. Ou sont passées les 'mobilités douces', les 'villes apaisées', les 'transports festifs et citoyens' ? On n'en entend plus parler. Les effets de la pluie, du froid, des dégradations, sans doute... En tout cas, dans l'arsenal des mesures palliatives, pas un média n'évoque la moto ou le scooter, bref le 2 RM, comme moyen salvateur. C'est dire la haine qu'ils en ont.
En définitive, ce post a un seul but : adresser un vibrant 'merci' à ma bécane qui en ces jours de galère me rend au décuple les soins que je lui prodigue en temps normal, nettoyage, graisse, entretien, temps de chauffe etc. Ces petits riens qui font qu'elle démarre chaque matin et qu'elle m'emmène partout, tout le temps, sans faillir, selon mon bon vouloir et en survolant tous les casse-pieds. Au pire, cinq à dix minutes de plus sur le trajet. Merci de tout coeur, ma vieille, je te dois une fière chandelle...