La chute de tension peut entraîner la chute
Posté : ven. 2 sept. 2016 10:56
Je n'ai pas compris ce qu'il m'arrivait.
Ma moto est tombée avec pilote et passager, pratiquement à l'arrêt.
Chance ! Dans la minute, oui la minute qui a suivi, un motard s'est arrêté pour m'aider à la relever. Merci à lui.
10 bornes plus loin ma moto est tombé, encore une fois à la fin du freinage à un stop, pratiquement à l'arrêt.
Chance ! Dans la minute, oui, la minute qui a suivi, sur cette route de campagne, des gendarmes se sont arrêtés pour voir si nous n'avions rien et pour m'aider à la relever. Merci aussi.
Beaucoup de chance donc : dans les deux chutes qui n'ont rien abîmé. De nous comme de la moto. A ce propos : les protections de type "roulette" et les sacoches ont amorti encore plus le renversement de la moto, assez lent il faut dire.
Nous étions en fin d'après-midi.
C'est dans ces moments là qu'on se demande, à soixante quatre ans, s'il n'est pas temps de vendre la bécane et d'arrêter. Tout en se disant que c'est un peu tôt quand même.
Sauf si on trouve une explication qui permette de continuer et, surtout, une solution au problème ou au moins un ou des "aménagements". Sachant que, quelques jours avant, je venais de faire 300 bornes de virages (Est de la Drôme) dans un environnement montagneux avec arrêts, départs, avec un groupe de motards. Et ce sans aucun souci, la météo indiquant 32°, certains cols passés à moins de 30°.
Alors pourquoi hier, la chute ?
Parce que hier dans le Gard et le Vaucluse il faisait 35°, peut-être plus, que nous sommes restés pratiquement au soleil toute la journée, en roulant ou pas, qu'il faisait une chaleur telle que j'ai rangé le blouson dans le top case et que, même en chemise, j'avais encore trop chaud !
Quelques minutes après notre arrivée à la maison et bu un coup j'ai pris ma tension : 10,6.
Ce qui veut dire que quelque temps avant, déshydraté et en route sur la bécane, je devais avoir environ, au mieux, 10 !
Alors voilà où je veux en venir et l'objet de ce "sujet" :
Déshydraté et jeune, le corps a sans doute assez de ressources pour que ça ne se passe pas trop mal, pour quelqu'un qui n'a pas, habituellement, de problème de tension (je n'en ai pas). Mais arrivé à un certain âge, même si nous ne sommes pas "égaux" niveau santé, faut faire gaffe.
Bref, faut conduire différemment, privilégier les pauses à l'ombre, boire souvent, et considérer qu'une journée moto sous canicule n'est pas n'importe quelle journée.
Boire(*1)fait remonter la tension.
NB : Quand t'es jeune tu as soif...donc tu bois. Pour certains soixantenaires et plus, ça se passe différemment : le corps à soif mais ce besoin ne remonte pas obligatoirement jusqu'au cerveau... Alors il faut boire un peu plus qu'on en a envie. T'as pas soif, tu bois quand même (*2)
(*1) de l'eau !
(*2) de l'eau !
Ma moto est tombée avec pilote et passager, pratiquement à l'arrêt.
Chance ! Dans la minute, oui la minute qui a suivi, un motard s'est arrêté pour m'aider à la relever. Merci à lui.
10 bornes plus loin ma moto est tombé, encore une fois à la fin du freinage à un stop, pratiquement à l'arrêt.
Chance ! Dans la minute, oui, la minute qui a suivi, sur cette route de campagne, des gendarmes se sont arrêtés pour voir si nous n'avions rien et pour m'aider à la relever. Merci aussi.
Beaucoup de chance donc : dans les deux chutes qui n'ont rien abîmé. De nous comme de la moto. A ce propos : les protections de type "roulette" et les sacoches ont amorti encore plus le renversement de la moto, assez lent il faut dire.
Nous étions en fin d'après-midi.
C'est dans ces moments là qu'on se demande, à soixante quatre ans, s'il n'est pas temps de vendre la bécane et d'arrêter. Tout en se disant que c'est un peu tôt quand même.
Sauf si on trouve une explication qui permette de continuer et, surtout, une solution au problème ou au moins un ou des "aménagements". Sachant que, quelques jours avant, je venais de faire 300 bornes de virages (Est de la Drôme) dans un environnement montagneux avec arrêts, départs, avec un groupe de motards. Et ce sans aucun souci, la météo indiquant 32°, certains cols passés à moins de 30°.
Alors pourquoi hier, la chute ?
Parce que hier dans le Gard et le Vaucluse il faisait 35°, peut-être plus, que nous sommes restés pratiquement au soleil toute la journée, en roulant ou pas, qu'il faisait une chaleur telle que j'ai rangé le blouson dans le top case et que, même en chemise, j'avais encore trop chaud !
Quelques minutes après notre arrivée à la maison et bu un coup j'ai pris ma tension : 10,6.
Ce qui veut dire que quelque temps avant, déshydraté et en route sur la bécane, je devais avoir environ, au mieux, 10 !
Alors voilà où je veux en venir et l'objet de ce "sujet" :
Déshydraté et jeune, le corps a sans doute assez de ressources pour que ça ne se passe pas trop mal, pour quelqu'un qui n'a pas, habituellement, de problème de tension (je n'en ai pas). Mais arrivé à un certain âge, même si nous ne sommes pas "égaux" niveau santé, faut faire gaffe.
Bref, faut conduire différemment, privilégier les pauses à l'ombre, boire souvent, et considérer qu'une journée moto sous canicule n'est pas n'importe quelle journée.
Boire(*1)fait remonter la tension.
NB : Quand t'es jeune tu as soif...donc tu bois. Pour certains soixantenaires et plus, ça se passe différemment : le corps à soif mais ce besoin ne remonte pas obligatoirement jusqu'au cerveau... Alors il faut boire un peu plus qu'on en a envie. T'as pas soif, tu bois quand même (*2)
(*1) de l'eau !

(*2) de l'eau !
